Ces dossiers ont été rendus anonymes … partiellement.
Difficile en effet de rendre complétement anonymes ces dossiers entre des informations nécessaires pour l’entrée en formation, et les arguments de certains chefs d’établissement qui souhaitent avoir le maximum d’éléments.
3 types de formation ont besoin d’informations personnalisées :
- les formations en alternance avec l’adresse du candidat. Le recherche d’un employeur s’avère sinon très difficile.
- les admissions sur entretien : l’adresse est indispensable … pour envoyer les convocations.
- les internats à leur tour ont besoin de connaître l’âge des candidats pour laisser la priorité aux mineurs.
Reste le sexe qui pourra toujours se deviner à la lecture des bulletins scolaires. Cet indicateur souhaite être connu des chefs d’établissement pour assurer une mixité dans des formations connues pour être « sexuées ».
Le souhait d’anonymat porte aussi sur le lycée d’origine.
Ne pas le mentionner devrait donner le plus de chance aux lycéens issus de milieu modeste. Mais comment prendre en compte des notes données par des lycées qui ont des critères d’évaluation variables ?
Résultat : la mention du lycée d’origine apparait toujours sur Parcoursup !
Une réponse à l’anonymat serait de mettre en avant les notes données aux épreuves terminales. Or, les enseignements de spécialité sont prévus pour être passés en fin d’année scolaire de terminale à une période où les réponses des établissements d’enseignement supérieur sont souvent déjà données.
Certains proposent que ces épreuves aient lieu plus tôt au cours de l’année de terminale pour qu’elles apparaissent sur le dossier Parcoursup.